Historique du Self-help de Grenoble groupe Bégaiement

Parler sur paris en groupe du bégaiement en toute liberté

Historique du Self-help de Grenoble groupe Bégaiement

7 juin 2011 groupe bégaiement 0

Huit ans d’existence et cela continue !

 

Au début du Self-help bégaiement à Grenoble il y a 8 ans, nous étions parfois plus que 5. Or, depuis quelques années, en plus de moi non pas l’animateur mais le simple organisateur, souvent il ne vient que deux personnes…certes pas toujours les mêmes. Comme si, après quelques années, l’adulte bègue quelconque n’éprouvait plus le besoin de revenir au self-help. Mais, de mois en mois, je m’entête à reprogrammer un self-help pour le mois suivant : chaque fois, en venant avec un livre à lire, au cas où j’aurais à attendre.

Notre jour, c’est le jeudi de 19h à 21h ou ce sera de 19h30 à 21h30, comme on me l’a précisé le lendemain au centre social, quand j’ai rendu la clé.

Si ça marche bien dans la ville, malgré la ville où ça n’a jamais marché  et en admettant que ce n’est pas une thérapie, je crois encore à l’effet thérapeutique self-help ! Inutile d’envier l’Allemagne, ses quelques 1300 self-helpeurs se rencontrant tous les 8 ou 15 jours dans quelques 80 villes.

Pourquoi croire encore au self-help ? En commençant la thérapie il y a plus de 8 ans, je n’y croyais pas. Puis, aussi à cause de 8 ans d’improvisation de conteur amateur, de lecteur d’histoires en école primaire et récits de voyage en maison de retraite, peu à peu je bégaie de moins en moins : si on me le dit,  ça doit être vrai ! Voilà une application de la thérapie que je m’entête encore à recommander à l’APB !

Pourquoi ne revient-on pas parfois ? Extinction du besoin de se retrouver entre personnes qui bégaient ? Problèmes psychologiques : déprime constante !

Et que fait-on ? Se dire comment s’est passé le mois ; petits exercices de lecture à haute voix à diverses distances du groupe ; pour moins begayer, intercaler une voyelle – m’a suggéré Jean Marvaud, psychiatre psychanalyste président de l’APB. On l’a expérimenté une fois et ça marche !

Une fois, une orthophoniste est venue : l’exception qui confirme la règle ! Comme ça s’est fait à Nantes mais pas à Grenoble, une concertation entre thérapeutes et selp-helpeurs serait parfois utile. Néanmoins réalimenter un self-help dépend forcément de thérapeutes, car l’annonce par les médias c’est très très très important, mais le plus souvent ça ne marche pas : il faut énormément plus pour mobiliser.