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== L'hérédité et la plasticité cérébrale ==
 
A ce jour nous ne pouvons pas affirmer précisément si le cerveau d'une personne bègue diffère de celui d'une personne qui ne présente pas le même trouble.
 
L'imagerie médicale apporte des indices d'une suractivité cérébrale suggérant un processus de compensation localisé de l'influx nerveux chez les personnes bègues mais seulement lorsqu'elles prennent la parole devant quelqu’un d’autre. Toutefois ce sujet d'étude scientifique est bien trop complexe et vaste, et ne répond globalement pas à l'attente d'une personne bègue en détresse.
 
Il semblerait que l'hérédité jouent un rôle important, les personnes qui bégaient ont plus souvent des parents avec des antécédents de bégaiement.
Le bégaiement se révèle la plupart du temps dans l'enfance à la survenue d'un évènement déclencheur de nature traumatique, bien que cela ne soit pas clairement établi.
 
Cependant du point du vue de la physiologie, une simple modification des comportements que l'on croyait immuables s'inversent par la plasticité cérébrale c’est-à-dire par le mécanisme auquel le cerveau peut « faire » et « défaire » les connexions nerveuses qui le traversent. Ces connexions nerveuses se renforcent selon nos expériences par le fait que les structures cérébrales sont continuellements sollicitée par les mécanismes d'apprentissage inhérent à son environnement familial, éducatif, sociétal et enfin professionnel.
 
C'est particulièrement le cas à l'enfance où les capacités d’adaptations sont les plus importantes, si bien que chaque découverte est une nouvelle expérience. C'est notamment à ces âges-là &nbsp;où la question du bégaiement est plus facile à résoudre. <br>
 
==== Le déterminisme génétique ====
 
Ces dernières années, des recherches en biologie ont montré que l'environnement, auquel un individu est exposé, va influencer l'expression ou non de certains gènes. Des facteurs environnementaux comme l'alimentation, les substances chimiques telles que les perturbateurs endocriniens, les pesticides, ou plus globalement le cadre de vie défini par l’éco-anxiété &nbsp;en seraient des motifs déclencheurs.<ref>https://www.letemps.ch/sciences/epigenetique-lenvironnement-influence-genes</ref><br>Est-ce que la distinction entre l'inné et l'acquis a encore un sens, le déterminisme génétique ne semble pas absolue. Le choix de nos actions ont autant d'impact sur nos vies que l'hérédité génétique semble nous dicter. Ces observations nous ouvrent des perspectives notamment quant à l’amélioration de notre bégaiement au-delà de cette apparente difficulté.

Version actuelle datée du 29 octobre 2021 à 16:50


L'hérédité et la plasticité cérébrale[modifier]

A ce jour nous ne pouvons pas affirmer précisément si le cerveau d'une personne bègue diffère de celui d'une personne qui ne présente pas le même trouble.

L'imagerie médicale apporte des indices d'une suractivité cérébrale suggérant un processus de compensation localisé de l'influx nerveux chez les personnes bègues mais seulement lorsqu'elles prennent la parole devant quelqu’un d’autre. Toutefois ce sujet d'étude scientifique est bien trop complexe et vaste, et ne répond globalement pas à l'attente d'une personne bègue en détresse.

Il semblerait que l'hérédité jouent un rôle important, les personnes qui bégaient ont plus souvent des parents avec des antécédents de bégaiement. Le bégaiement se révèle la plupart du temps dans l'enfance à la survenue d'un évènement déclencheur de nature traumatique, bien que cela ne soit pas clairement établi.

Cependant du point du vue de la physiologie, une simple modification des comportements que l'on croyait immuables s'inversent par la plasticité cérébrale c’est-à-dire par le mécanisme auquel le cerveau peut « faire » et « défaire » les connexions nerveuses qui le traversent. Ces connexions nerveuses se renforcent selon nos expériences par le fait que les structures cérébrales sont continuellements sollicitée par les mécanismes d'apprentissage inhérent à son environnement familial, éducatif, sociétal et enfin professionnel.

C'est particulièrement le cas à l'enfance où les capacités d’adaptations sont les plus importantes, si bien que chaque découverte est une nouvelle expérience. C'est notamment à ces âges-là  où la question du bégaiement est plus facile à résoudre.

Le déterminisme génétique[modifier]

Ces dernières années, des recherches en biologie ont montré que l'environnement, auquel un individu est exposé, va influencer l'expression ou non de certains gènes. Des facteurs environnementaux comme l'alimentation, les substances chimiques telles que les perturbateurs endocriniens, les pesticides, ou plus globalement le cadre de vie défini par l’éco-anxiété  en seraient des motifs déclencheurs.<ref>https://www.letemps.ch/sciences/epigenetique-lenvironnement-influence-genes</ref>
Est-ce que la distinction entre l'inné et l'acquis a encore un sens, le déterminisme génétique ne semble pas absolue. Le choix de nos actions ont autant d'impact sur nos vies que l'hérédité génétique semble nous dicter. Ces observations nous ouvrent des perspectives notamment quant à l’amélioration de notre bégaiement au-delà de cette apparente difficulté.