« Où en est-on avec le bégaiement » : différence entre les versions

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Du point du vue de la physiologie, la plasticité cérébrale est le mécanisme par lequel le cerveau peut « faire » et « défaire » les connexions nerveuses qui le traversent. Ces connexions nerveuses se renforcent selon nos expériences par le fait que la plasticité neuronale est continuellement sollicitée par les mécanismes d'apprentissage inhérent à son environnement éducatif, et social. C'est en particulier le cas à l'enfance où la capacité adaptative est plus importante qu'une fois devenu adulte, si bien que chaque découverte pour lui est une nouvelle expérience.  
Du point du vue de la physiologie, la plasticité cérébrale est le mécanisme par lequel le cerveau peut « faire » et « défaire » les connexions nerveuses qui le traversent. Ces connexions nerveuses se renforcent selon nos expériences par le fait que la plasticité neuronale est continuellement sollicitée par les mécanismes d'apprentissage inhérent à son environnement éducatif, et social. C'est en particulier le cas à l'enfance où la capacité adaptative est plus importante qu'une fois devenu adulte, si bien que chaque découverte pour lui est une nouvelle expérience.  


Le génome des neurones n'est pas immuable.<ref>https://www.pourlascience.fr/theme/systeme-nerveux/des-genes-sauteurs-dans-le-cerveau-7589.php</ref> Ainsi de récentes recherches en biologie et en psychologie ont montré que l'environnement auquel un individu est exposé vont influencer l'expression ou non de certains gènes. Des facteurs environnementaux comme l'alimentation, expositions aux pesticides, l'anxiété, le cadre de vie en serait les motifs. La distinction entre l'inné et l'acquis a-t-elle encore un sens. La génétique n'expliquerait pas tout, chaque action et décision individuelle ont autant d'impact sur l'intellect que l'hérédité génétique.
Le génome des neurones n'est pas immuable.<ref>https://www.pourlascience.fr/theme/systeme-nerveux/des-genes-sauteurs-dans-le-cerveau-7589.php</ref> Ainsi de récentes recherches en biologie et en psychologie ont montré que l'environnement auquel un individu est exposé va influencer l'expression ou non de certains gènes. Des facteurs environnementaux comme l'alimentation, l'expositions aux pesticides, l'anxiété ou le cadre de vie en serait des motifs. La distinction entre l'inné et l'acquis a-t-elle encore un sens. La génétique n'expliquerait donc pas tout, chaque action et décision individuelle ont autant d'impact sur l'intellect que l'hérédité génétique.


== Perspectives d’avenir ==
== Perspectives d’avenir ==

Version du 26 octobre 2021 à 19:20

Selon l’Association Parole Bégaiement, environ 1% de la population est concernée par un bégaiement, soit plus de 600 000 personnes en France. Mais alors quel accompagnement leur propose-t-on aujourd’hui ? La communauté bègue rapporte que le fait de bégayer peut engendrer une importante détresse psychique et avoir des conséquences sur la santé mentale des personnes concernées. Pour autant aujourd’hui en France la prise en charge prédominante reste le suivi orthophonique et le bégaiement est considéré comme un trouble neurodéveloppemental. Plus exactement, dans la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association Américaine de Psychiatrie (le DSM-5), il est classé comme un trouble de la fluidité verbale apparaissant durant l’enfance ou débutant à l’âge adulte.

Agir

De manière générale tout le monde a été confronté un jour à des accidents de parole  et notamment les enfants en phase d’apprentissage de la parole, il s’agit en général d’une période de transition sans conséquence majeure par la suite. Cependant chez certaines personnes le bégaiement s’installe et peut engendrer un sentiment de honte, de culpabilité et de dévalorisation qui est associé au sentiment d'être incompris. Il est recommandé de consulter sans attendre. De plus en plus d’orthophonistes sont aujourd’hui formés au bégaiement avec de bons résultats.
Plus la prise en charge est rapide, meilleur sera le traitement. La plupart du temps le bégaiement peut-être disparaître spontanément chez le jeune enfant.

Le rôle de l’orthophoniste spécialisé en bégaiement

Le choix d’un orthophoniste spécialisé dans le bégaiement peut s’avérer délicat, notamment par rapport à la concentration des professionnels dans certains territoires, aux détriments des autres.
Le site est de l'association parole bégaiement est un bon indicateur pour trouver des thérapeutes formés au bégaiement.
Une méfiance particulière doit être apportée sur les approches uniquement orientées sur les symptômes qui ont davantage tendance à considérer le bégaiement comme une difficulté de fonctionnement des organes, ou encore à considérer la timidité d'une façon réductrice comme la cause du bégaiement. Ces procédés sont susceptibles de vous mener à une impasse. Un bon thérapeute ne portera jamais de jugement et choisira une thérapie plus axée sur votre histoire personnelle. Avec le bon accompagnement, vous apprendrez à vous connaître et ainsi créer les changements nécessaires.

N.D.R.
évoquer les mauvais diagnostics
choisir une thérapie plus axée sur son histoire personnelle ..
méfiance des approches commerciales ..

le bégaiement chez l’adulte

N.D.R. le bégaiement n’est pas un problème à résoudre mais une réalité à vivre ..

Les émotions

N.D.R.
les émotivités de l’enfance persistent et restent présentes dans la vie adulte et dans la vie de la vieillesse.
quand une personne vit un événement stressant ..

Travail de groupe en TCC (Thérapie Cognitive et comportementale)

N.D.R.
ne pas vivre en cercle fermé ..
stages en groupes, autour de jeux de rôles notamment ..

L'hérédité et la plasticité cérébrale

A ce jour nous ne pouvons pas affirmer précisément si le cerveau d'une personne bègue diffère de celui d'une personne qui ne présente pas le même trouble.
L'imagerie médicale apporte des indices d'une hyperactivité cérébrale chez les personnes bègues lorsqu'elles prennent la parole « l’esprit s’emballe ». Toutefois ce sujet d'étude est bien trop complexe et vaste, et ne répond globalement pas à l'attente d'une personne bègue en détresse.

Il semblerait que l'hérédité jouent un rôle important quant à l'origine du bégaiement, se révélant la plupart du temps dans l'enfance à la survenue d'un évènement psychologique déclencheur.

Cependant une simple modification des comportements que l'on croyait immuables s'inversent - à la manière d'un entrainement mental. Du point du vue de la physiologie, la plasticité cérébrale est le mécanisme par lequel le cerveau peut « faire » et « défaire » les connexions nerveuses qui le traversent. Ces connexions nerveuses se renforcent selon nos expériences par le fait que la plasticité neuronale est continuellement sollicitée par les mécanismes d'apprentissage inhérent à son environnement éducatif, et social. C'est en particulier le cas à l'enfance où la capacité adaptative est plus importante qu'une fois devenu adulte, si bien que chaque découverte pour lui est une nouvelle expérience.

Le génome des neurones n'est pas immuable.<ref>https://www.pourlascience.fr/theme/systeme-nerveux/des-genes-sauteurs-dans-le-cerveau-7589.php</ref> Ainsi de récentes recherches en biologie et en psychologie ont montré que l'environnement auquel un individu est exposé va influencer l'expression ou non de certains gènes. Des facteurs environnementaux comme l'alimentation, l'expositions aux pesticides, l'anxiété ou le cadre de vie en serait des motifs. La distinction entre l'inné et l'acquis a-t-elle encore un sens. La génétique n'expliquerait donc pas tout, chaque action et décision individuelle ont autant d'impact sur l'intellect que l'hérédité génétique.

Perspectives d’avenir