« Cyril » : différence entre les versions
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Bonjour | Bonjour, je m'appelle Cyril. J'ai 43 ans. Mon bégaiement s'est révélé vers l'âge de 5 ans, consécutif d'un lourd et long contentieux entre mes parents binationaux. | ||
Mon bégaiement s'est révélé vers l'âge de 5 ans, | |||
Lorsque que j'étais enfant et adolescent, j’ai été suivi par des psychologues, quant à la question du bégaiement, « il n’était pas très important » selon eux, « ça passerait avec le temps » disaient-ils .. Toutefois, adulte, je suis resté cet irréductible timide, un jeune homme a l'air (trop) sérieux. | |||
La plupart du temps, je me suis efforcé d'être le plus discret possible - ''de passer sous le radar ce bégaiement'' - avec la crainte d'être démasqué. | |||
Par la suite je me suis enfin décidé à contacter une phoniatre et docteur spécialisée en bégaiement, Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel. C'est alors qu'elle m’a orienté vers une orthophoniste et psychologue du bégaiement, Mireille Gayraud-Andel. <br> | |||
C'est alors qu'elle m’a | J'ai beaucoup appris de cette rencontre. À cette occasion, j'ai compris qu'il existait beaucoup de personnes comme moi et notamment participé à plusieurs séances de groupe. <br> | ||
J'ai beaucoup appris de cette rencontre. À cette occasion, j'ai | |||
Quelques années | Quelques années après, j’ai contacté Véronique Aumont-Boucand pour expérimenter une approche plus pragmatique de la thérapie du bégaiement, le programme Camperdown. | ||
En 2018, sur | En 2018, sur ses conseils, j'ai rencontré Élisabeth Vincent une thérapeute orthophoniste, je suis alors revenu à une approche plus psychologique : la thérapie brève systémique, c'est-à-dire, pour ma part, identifier mes émotions, une méthode ambitieuse et complexe. | ||
Les derniers évènements liés aux aléas de ma vie m'ont décidé à ne plus considérer le bégaiement comme un obstacle, concluant qu'il n est pas un frein pour entreprendre des projets. <br> | |||
À ce jour j’ai accepté ce bégaiement comme étant un composant de ma personne. | À ce jour j’ai accepté ce bégaiement comme étant un composant de ma personne. Je suis devenu moins impatient, et plus indulgent envers moi-même. |
Version actuelle datée du 21 décembre 2021 à 20:45
Bonjour, je m'appelle Cyril. J'ai 43 ans. Mon bégaiement s'est révélé vers l'âge de 5 ans, consécutif d'un lourd et long contentieux entre mes parents binationaux.
Lorsque que j'étais enfant et adolescent, j’ai été suivi par des psychologues, quant à la question du bégaiement, « il n’était pas très important » selon eux, « ça passerait avec le temps » disaient-ils .. Toutefois, adulte, je suis resté cet irréductible timide, un jeune homme a l'air (trop) sérieux.
La plupart du temps, je me suis efforcé d'être le plus discret possible - de passer sous le radar ce bégaiement - avec la crainte d'être démasqué.
Par la suite je me suis enfin décidé à contacter une phoniatre et docteur spécialisée en bégaiement, Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel. C'est alors qu'elle m’a orienté vers une orthophoniste et psychologue du bégaiement, Mireille Gayraud-Andel.
J'ai beaucoup appris de cette rencontre. À cette occasion, j'ai compris qu'il existait beaucoup de personnes comme moi et notamment participé à plusieurs séances de groupe.
Quelques années après, j’ai contacté Véronique Aumont-Boucand pour expérimenter une approche plus pragmatique de la thérapie du bégaiement, le programme Camperdown.
En 2018, sur ses conseils, j'ai rencontré Élisabeth Vincent une thérapeute orthophoniste, je suis alors revenu à une approche plus psychologique : la thérapie brève systémique, c'est-à-dire, pour ma part, identifier mes émotions, une méthode ambitieuse et complexe.
Les derniers évènements liés aux aléas de ma vie m'ont décidé à ne plus considérer le bégaiement comme un obstacle, concluant qu'il n est pas un frein pour entreprendre des projets.
À ce jour j’ai accepté ce bégaiement comme étant un composant de ma personne. Je suis devenu moins impatient, et plus indulgent envers moi-même.