Cyril

De Groupe Bégaiement Selfhelp
Révision datée du 10 septembre 2021 à 02:42 par imported>Cyril
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Bonjour, je me présente, je m'appelle Cyril. J'ai 43 ans
Mon bégaiement s'est révélé vers l'âge de 5 ans, associé à un lourd (et long) contentieux entre mes deux parents binationaux.

Enfant et adolescent, je m'efforçais la plupart du temps d'être le plus discret possible à l'école - de passer sous le radar ce bégaiement - avec la crainte d'être démasqué.
N’étant pas un bon élève collégien, j’ai été orienté vers des psychologues (échec scolaire m’avait ont dit). Quant à la question du bégaiement, « ce n’était pas suffisamment important » selon eux, « ça passerait avec le temps » disaient-ils ..

Plus tard, lorsque j'ai été en âge de travailler, j’ai eu l’opportunité de travailler dans une entreprise nouvellement créée (un fournisseur d'accès internet), toutefois je suis resté cet irréductible timide, un jeune homme a l'air (trop) sérieux.

Bien des années sont passées, au moment où j'ai pris conscience que passer un coup de téléphone devenait un vrai calvaire dans mon travail : je me suis enfin décidé à contacter une phoniatre et docteur spécialisé en bégaiement, ce fût Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel.
C'est alors qu'elle m’a judicieusement orienté et adressé vers une orthophoniste et psychologue : Mireille Gayraud-Andel.
J'ai beaucoup appris de cette rencontre. À cette occasion, j'ai cru comprendre qu'il existait beaucoup de personnes comme moi et j'ai notamment participer à plusieurs séances en groupe.
Cependant, par la suite, une rupture professionnelle non anticipée m'a quelque peu déstabilisé, j'ai alors arrêté de voir cette orthophoniste.

Quelques années plus tard, j’ai pris contact avec Véronique Aumont-Boucand, j'ai pu expérimenter une approche plus pragmatique de la thérapie du bégaiement (le programme Camperdown), jusqu'à ce que le suivi se soit arrêté d’un commun accord.

En 2018, sur les conseils de Véronique Boucand, j'ai rencontré Élisabeth Vincent, je suis alors revenu à une approche plus psychologique c'est-à-dire identifier mes émotions, une approche ambitieuse et pour le moins complexe.

Mes derniers évènements liés aux aléas de la vie m'ont décidée à ne plus considérer le bégaiement comme un obstacle, en concluant que ce n'est pas un frein pour entreprendre des projets.
À ce jour j’ai accepté ce bégaiement comme étant un composant de ma personne.