La mise en œuvre des habiletés sociales de communication
La mise en œuvre des habiletés sociales de communication
Il s’agit de devenir « un locuteur et interlocuteur meilleur que la moyenne », de la sorte le bégaiement prendra moins de place.
Comment composer avec votre bégaiement
- Parler moins vite. Parler vite c’est souvent un mécanisme lié au stress, c’est aussi une mauvaise habitude. Faites des pauses, mettez des mots en valeur.
- Lors d'un accident de parole, inutile de vous excuser de bégayer, ne vous infantilisez pas et ne vous justifiez pas. Indiquez simplement à votre interlocuteur « que vous êtes bègues ». On ne vous reprochera jamais d'être sincère.
- Moins on est à l’aise sur le sujet et la nature d'un entretien ou d'une réunion, plus il est nécessaire de se préparer (poser par écrit). Vous vous focaliserez davantage sur votre contenu que sur votre bégaiement.
- Utilisation du comportement tranquillisateur :
- Signaler à l'autre vous êtes en difficulté en cas de blocage sur un mot ou de répétition de certains mots ou parties de phrases. (un geste de la main par exemple)
- Stoppez et marquer une pose (gardez le contact visuel).
- Indiquez à votre interlocuteur : « hé bien, aujourd'hui je bégaie plus que d'habitude ». La tension redescendra d'un cran.
Obliger les gens à vous respecter au travail
Le plus important est : ce que vous faites, ce que vous dites, et surtout comment vous réagissez face à une tentative d'emprise.
- Respectez et faites respecter votre temps avec vos collaborateurs :
- Bornez votre participation pour éviter qu’on vous refile une montagne de travail : « je peux t'aider sur telle et telle chose »
- Imposez votre calendrier et bornez le temps : « je peux te consacrer 20 minutes cet après-midi à 15h avant la réunion »
- Obtenez l’assentiment de votre collègue : « c'est ok pour toi à 15h ? »
- Clarifier les sous-entendus, les allusions ou les généralités : « ha j'ai l'impression que l'on parle de moi »
- Ne demandez pas la permission pour des choses qui sont évidentes ou acquises
- Prenez des distances en ce qui concerne les commérages au travail, abstenez-vous de commentaires négatifs sur vos collègues, votre patron, votre entreprise ou vos clients. À plus long terme, vous serez reconnu et digne de confiance.
Gestion d'un conflit
Comment faire face à des reproches ?
- Ne jamais répondre à l’agressivité par l’agressivité
- Montrer que l’on a perçu l’agressivité
- Faire parler l’autre pour clarifier les points de désaccord
- Manifester de l’empathie, de la compréhension, non pour le mouvement de colère, mais pour la difficulté que rencontre l’interlocuteur.<br≥<br≥
Félicitation : vous avez gardé votre self-contrôle, vous n’êtes pas rentré dans le jeu de la justification.
La situation s’envenime
Vous avez mal fait quelque chose (nous y sommes tous immanquablement confronté) : à ce moment-là, vous pouvez reconnaitre les choses très calmement, sans vous excuser, mais surtout sans vous dévaluer, ne vous aplatissez pas. Si vous reconnaissez vos torts avec élégance, ou que vous faites une concession au bon moment, ça enlève toute l’emprise que vos collègues ont sur vous, et ça va désamorcer naturellement la situation.
Que faire lorsqu’une personne monopolise la parole ?
- Une des possibilité pour couper quelqu’un, consiste à répéter la formule qu’il vient d’utiliser. Avec un petit geste de la main dites : « Tu me parles de…, mais moi je voudrais te parler de… » ou encore « Je t’interromps car je voudrais te répondre ».
On ne peut pas toujours affronter ces personnes toxiques. Il faut lâcher prise et les éviter pour garder la santé.
Emporter l'adhésion du public
Comment susciter l'adhésion du public
- Ne pas le penser comme une manipulation
- N’hésitez pas à impliquer tout votre auditoire en interpellant les personnes qui vous entourent, ce sont des procédé qui vous permettre de fabriquer de l'empathie et de l'adhésion, vous aurez des feedback presque immédiatement.