Cyril

De Groupe Bégaiement Selfhelp
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Je me présente je m'appelle Cyril. Mon bégaiement s'est révélé vers l'âge de 5 ans, associé à un lourd, et long contentieux entre mes deux parents binationaux.
Enfant, la plupart du temps, je m'efforçais d'être le plus discret possible à l'école - de passer sous le radar ce bégaiement - avec la crainte d'être démasqué. N’étant pas un bon élève collégien, j’ai été orienté vers des psychologues (échec scolaire m’avait ont dit). Quant à la question du bégaiement, ce n’était pas suffisamment grave selon eux (ça passerait avec le temps disaient-ils).
Plus tard lorsque j’ai eu l’opportunité de travailler en entreprise, je suis resté cet irréductible timide, un jeune homme a l'air (trop) sérieux.
Au moment où j'ai pris conscience que passer un coup de téléphone devenait un vrai calvaire : je me suis enfin décidé à contacter une orthophoniste, ce fût Marie-Claude Monfrais-Pfauwadel. Elle m’a judicieusement orienté et adressée vers une orthophoniste spécialisée Mirelle Gayraud. À cette occasion, j'ai cru comprendre qu'il existait beaucoup de personnes comme moi. J'ai pu participer à plusieurs séances en groupe. Par la suite, une rupture professionnelle non anticipée m'a quelque peu déstabilisé, j'ai alors arrêté mes consultations avec cette orthophoniste.
Quelques années plus tard, j’ai pris contact avec Véronique Boucand, j'ai pu expérimenter une approche pragmatique de la thérapie du bégaiement (le programme Camperdown), jusqu'à ce que le suivi soit se arrêté d’un commun accord.
Dès 2019, sur les nouveaux conseils de Véronique Boucand j'ai été suivi en 2018 par Élisabeth Vincent, je suis alors revenu à une approche plus psychologique c'est-à-dire identifier mes émotions, une approche ambitieuse et pour le moins complexe !
Mes derniers évènements liés aux aléas de la vie m'ont décidée à ne plus considérer le bégaiement comme un obstacle, en concluant que ce n'est pas un frein pour entreprendre des projets. À ce jour j’ai accepté ce bégaiement comme étant un composant de ma personne.