Self-help Nature de Saint-Victor sur Loire
Le 28 juin 2014 à Saint-Victor sur Loire s’est tenu sur un terre-plein dominant la retenue d’eau un Self-help Bégaiement entraide. Le vent du large venait régulièrement nous rafraîchir les idées alors que nous profitions de la mi-ombre d’un pin vieillissant
nous offrant sa sagesse. Cependant le vent devenait parfois si violent qu’il emportait les assiettes de notre pique-nique improvisé et qu’il a même eu l’audace de renverser nos verres remplis de jus de raisin!
Le sujet du jour portait sur le self-help lui-même.
Il est bien connu que les paroles s’envolent aussi j’ai tenté de coucher sur le papier ce que j’ai entendu et compris des différents propos. Le résultat est sans doute teinté par ma perception mais j’espère avoir rendu du mieux possible ce que chacun a dit.
Voici donc ce qui s’est dit:
La dénomination « Responsable self-help » change en « Représentant self-help ». La dénomination « Chef self-help » a été lancée à la cantonade, trait d’ironie de son auteur car l’esprit de la fonction est en complète opposition avec l’idée que quelqu’un pourrait commander au self-help. L’un de nous fait remarquer que l’appellation n’a pas forcément d’importance, ce qui compte davantage étant ce que fait la personne.
Chacun y va pour dire ce que cette personne aura `à faire`: `organiser les débats (discussions)`, `coordonner les dates avec les réunions de l’APB`, `veiller au respect des personnes`, ` animer, prévoir le pique-nique`…
Mais déjà là, n’est-ce pas trop s’étonne un self-helpeur, n’est-ce pas à chacun de prendre une plus grande part?
Le SH (Self-Help) pour parler: Parler de la vie, de ce qu’on vit, parler de nous (l’importance du tour de table est souligné). Parler de ses angoisses, de ses coups de blues. Parler de sa thérapie. Il est rappelé que la confidentialité est requise.
Ceux qui viennent les premières fois trouvent des occasions de parole, de s’essayer à prendre la parole, de tenter la parole libre.
Les anciens constatent le chemin parcouru depuis leur première fois et peuvent se demander si l’arrivée de nouveaux les ferait retourner au point de départ…
Il apparaît aux présents que l’accueil des nouveaux est primordial, qu’il est important de trouver du monde et que le groupe doit pouvoir exister par lui-même.
Mais comment convaincre de venir ceux qui ont connaissance du SH et qui ne viennent pas? Comment comprendre pourquoi ils ne viennent pas?
Pour certain le SH est un refuge, un moment à part. Être là pour nous, en dehors de tout, sans le regard des autres, sans thérapeute. Le SH d’un coté, la vie normale de l’autre.
Il y a deux ans au cours d’une rencontre similaire à celle-ci, il fut décidé de donner une structure à la rencontre SH. La fin d’année marque un relâchement de cette organisation, ce système est-il trop lourd, la question se pose, la réflexion s’impose: « communiquer autrement » « sortir du carcan de la rencontre » « construire comment être à l’aise dans le groupe » « faire l’intermédiaire entre cette année et l’année précédente »
Une remarque vient: toute ceci a déjà été abordé l’année dernière et on recommence cette année, il y aurait quelque-chose qui ne marche pas…peut-être que l’aspect convivial et festif (prendre un verre, repas, balade) a pris trop d’importance par rapport à l’activité propre du SH.
Aie!!! Aurions-nous pris un coup de Calgon2!
Puis ressaisissement:
« Mais on ne vient pas que pour le bégaiement! Il y a l’aspect convivial qui compte: si il disparait je ne viens plus! »
Alors? On revient?
Assurément.
Convivialement votre !!!