Le blanc idéatoire ou la pensée interrompue

De Groupe Bégaiement Selfhelp
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Une façon de réagir au bégaiement[modifier]

Sous ce vocabulaire se cache une forme d'autocensure qui ne dit pas son nom confirmé par l'incapacité spontanée de tenir un raisonnement cohérent lors d'une discussion, notamment avec un groupe de personnes.

On hésite, on se répète, on se dilue, on s'éparpille puis on oublie ce que l'on veut dire avec l'impression d'avoir trop de choses à dire  entraînant par conséquent une interruption du cours de la pensée à la manière d'une forme de tétanie irrationnelle.

De manière générale, cette observation semble être partagé par tout le monde - certains sont des personnes bègues, mais ce n’est pas la même chose - à ceci près pour ces derniers que la dialectique implacable se situera en plus du bégaiement à une question embarrassante, une retenue émotionnelle  ou plus globalement dans l'impréparation de son discours; auquel cas il n'est pas toujours possible d'anticiper ces événements au quotidien.

S'autoriser à ne pas répondre tout de suite  Fichier:Bandeau miseajour.png[modifier]

Dans la situation imprévue d'une réunion de groupe de travail (dans une entreprise par exemple), si vous pensez que vous allez être en difficulté car vous n'étiez pas préparé, vous pouvez tenter de temporiser la demande en disant par exemple « bonne question laissez-moi encore un peu réfléchir » quitte à passer votre tour de parole - prenez rapidement quelques notes (simplement des mots clés) pour transformer la contrainte en opportunité, ne tardez pas trop, reprenez rapidement la parole (pour que le stress ne vous envahisse pas) en vous manifestant pourquoi pas d'un simple geste de la main afin de ne pas couper l'enchaînement de la démonstration de vos interlocuteurs.
Cette fois-ci c'est vous qui prenez l’initiative de la parole ! Cela devrait vous permettre d'acquérir un sentiment de compétence qui vous donnera la confiance nécessaire à une bonne estime de soi.

La dépossession de soi  Fichier:Bandeau nouveau.png[modifier]

Extrait du livre d'Abbé Denouart :

D'après lui, dans la parole il y a un danger - une dépossession de soi :

" Jamais l'homme ne se possède plus que dans le silence, hors de là, il semble se répandre hors de lui-même et se dissiper par le discours; de sorte qu'il est moins à soi qu'aux autres."

" Les aléas de la parole, c'est le risque de ne plus s'appartenir, de se retrouver départi de l'emprise sur soi, ou l'homme classique tient ses émotions en laisse. La parole et plus généralement l'expression-celle du corps et du visage-y sont conçus comme le lieu des passions, des émotions que la raison et la volonté doivent brider et soumettre. "