« Le blanc idéatoire ou la pensée interrompue » : différence entre les versions
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Sous ce vocabulaire se cache une forme d'autocensure qui ne dit pas son nom confirmé par l'incapacité spontanée de tenir un raisonnement cohérent lors d'une discussion, notamment avec un groupe de personnes . <p>On hésite, on se repère, on oublie ce que l'on veut dire avec l'impression d'avoir trop de choses à dire entrainant par conséquent une interruption du cours de la pensée. | Sous ce vocabulaire se cache une forme d'autocensure qui ne dit pas son nom confirmé par l'incapacité spontanée de tenir un raisonnement cohérent lors d'une discussion, notamment avec un groupe de personnes . <p>On hésite, on se repère, on oublie ce que l'on veut dire avec l'impression d'avoir trop de choses à dire entrainant par conséquent une interruption du cours de la pensée. | ||
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Ce sentiment semble être partagé par presque tout le monde | Ce sentiment semble être partagé par presque tout le monde, et certaines sont des personnes bégues, mais ce n’est pas la même chose - à ceci près que la dialectique implacable se situera, en plus du bégaiement à une question embarrassante, une retenue émotionnelle ou plus globalement dans l'impréparation de son discours ; auquel cas il n'est pas toujours possible d'anticiper ces événements au quotidien.<p> | ||
Version du 27 janvier 2022 à 09:47
Sous ce vocabulaire se cache une forme d'autocensure qui ne dit pas son nom confirmé par l'incapacité spontanée de tenir un raisonnement cohérent lors d'une discussion, notamment avec un groupe de personnes .
On hésite, on se repère, on oublie ce que l'on veut dire avec l'impression d'avoir trop de choses à dire entrainant par conséquent une interruption du cours de la pensée.
Ce sentiment semble être partagé par presque tout le monde, et certaines sont des personnes bégues, mais ce n’est pas la même chose - à ceci près que la dialectique implacable se situera, en plus du bégaiement à une question embarrassante, une retenue émotionnelle ou plus globalement dans l'impréparation de son discours ; auquel cas il n'est pas toujours possible d'anticiper ces événements au quotidien.
En pratique Fichier:Bandeau miseajour.png
Dans la situation imprévue d'une réunion de groupe dans une entreprise par exemple, si vous pensez que vous allez être en difficulté car vous n'étiez pas préparé, vous pouvez tenter de temporiser la demande en disant par exemple « bonne question laissez-moi encore un peu réfléchir » quitte à passer votre tour de parole - prenez rapidement quelques note (simplement des mots clés) pour transformer la contrainte en opportunité, ne tardez pas trop, reprenez la parole rapidement afin que le stress ne vous envahisse pas - avec pourquoi pas un simple de la main pour ne pas couper l'enchaînement de la démonstration de vos interlocuteurs.
Cette fois-ci c'est vous qui prenez l’initiative de la parole !
Cela devrait vous permettre d'acquérir un sentiment de compétence qui vous donnera la confiance nécessaire à une bonne estime de soi.
La dépossession de soi Fichier:Bandeau nouveau.png
Extrait du livre d'Abbé Denouart :
D'après lui, dans la parole il y a un danger-une dépossession de soi :
" Jamais l'homme ne se possède plus que dans le silence, hors de là, il semble se répandre hors de lui-même et se dissiper par le discours; de sorte qu'il est moins à soi qu'aux autres."
" Les aléas de la parole, c'est le risque de ne plus s'appartenir, de se retrouver départi de l'emprise sur soi, ou l'homme classique tient ses émotions en laisse. La parole et plus généralement l'expression-celle du corps et du visage-y sont conçus comme le lieu des passions, des émotions que la raison et la volonté doivent brider et soumettre. "